« Speed Meeting » avec des scientifiques de l’association DECLICs

Les élèves de 1VDG2 de Mmes Blanes et Grosjean ont pu dialoguer avec des chercheurs et scientifiques lors d’un speed meeting en visio conférence au lycée Van Dongen en partenariat avec l’association DECLICs (Dialogue Entre Chercheurs et Lycéens pour les Intéresser à la Construction des Savoirs). 

Ils ont pu ainsi échanger avec différents chercheurs aux activités variées telles que l’astrophysique, la recherche en biologie moléculaire et analyse génomique, la sociologie et l’étude de l’impact des réseaux sociaux chez les jeunes, la programmation, le traitement des données en astronomie, la recherche biomédicale utilisant notamment des algues et des anémones …

Ca a été l’occasion pour eux de connaitre un peu mieux le métier de chaque chercheur, en quoi il consiste, quel est l’objet de leurs recherches, quel a été leurs parcours, les difficultés qu’ils ont rencontrées etc …  

Cela a été très enrichissant pour eux et ils ont ainsi pu se faire une idée des métiers de la recherche, afin de murir leur réflexion sur leur projet d’orientation.

Voici un petit florilège de leurs réactions : 

Lila : « David Gentien est un chercheur qui nous a informés sur ses recherches sur la maladie dégénérative et nous a aussi appris que dans l’univers de la recherche une recherche peut aider à en faire avancer une autre puisque grâce à son étude il a pu découvrir des éléments qui ont permis de faire avancer d’autres projets. Et donc que c’est un métier primordial notamment dans le cadre de la recherche fondamentale. »

Mathieu, Lucas, Thimothy : « Frédéric Marin est astrophysicien à l’université de Strasbourg, il fait des recherches sur l’univers en général. Son gros projet (2012) a permis d’étudier un trou noir de la Voie Lactée et il se demande pourquoi ce trou noir était plus actif il y a 200 ans. Après le bac, il a fait une faculté de domaine scientifique, puis a fait ses études en Irlande et puis deux années de master. Il est ensuite entré à l’université de Strasbourg. »

Aaron : « Fréderic Marin a su nous transmettre d’une manière précise et détaillée ses recherches dans l’astronomie à l’observatoire de Strasbourg durant ses 15-20 minutes de présentation mais également lors des visio. Ses recherches sur les trous noirs sont très intéressantes et m’ont fortement intéressées. »

Nathan : « Frédéric Marin a su nous communiquer son goût pour la recherche. Pour lui, être chercheur est plus une passion qu’un métier. »

Bari : « L’intervention de Renaud REBILLARD était différente des autres, dans le sens où il a beaucoup utilisé d’images pour illustrer ses propos. Son métier, comme pour tous les intervenants avait l’air passionnant. » 

Sofiane : « Les anémones de mer pourraient aussi nous permettre de découvrir les secrets de l’immortalité contenu dans leur ADN. En effet, les anémones de mer ne vieillissent pas et possèdent d’extraordinaires capacités de régénérations. » 

Eloïse : « Les anémones de mer ne vieillissent pas et se régénèrent rapidement donc elles pourraient aider au développement d’un traitement contre le cancer. » 

Wail : « Les chercheurs en sciences sociales ne reçoivent pas la reconnaissance qu’on leur doit.  Ils sont moins payés que les autres chercheurs qui ne sont déjà pas beaucoup payés. Cela va à un point ou faire de la recherche sociale ne leur suffit pas pour vivre, comme dans le cas de monsieur Lombardo qui est contraint d’avoir un second métier en tant qu’enseignant alors que ses recherches sur la prévention des comportements suicidaires sont bien plus importantes que de créer des fusées ou des gratte-ciels à mon avis. »

Luisa : « Mihaela Buga est  » Chargée de traitements des données Astronomiques « . Elle est originaire de Roumanie et est venue faire ses études d’informatique en France après l’obtention de l’équivalent d’un bac S en Roumanie.

 Elle a précisé qu’il fallait « seulement » avoir un profil plutôt scientifique, maitriser l’anglais car les données des autres observatoires sont la plupart du temps en anglais, et enfin bien maitriser l’informatique. 

Elle a précisé qu’en tant que femme elle n’a heureusement pas ressenti d’inégalité entre hommes et femmes dans son travail, même si dans son secteur il y a plus d’hommes que de femmes, dans l’observatoire il y a une assez bonne mixité. 

Je la remercie d’être venue nous parler sur son métier, cela aide beaucoup les personnes qui sont un peu perdues dans ce qu’elles veulent faire après le bac. »

Sofiane : « Mei Palanque est une astrophysicienne travaillant actuellement à l’observatoire astronomique de Strasbourg. Elle fait de la recherche fondamentale et est passionnée par de nombreuses sciences. Elle est aussi compétente dans les sciences informatiques et maitrise plusieurs langages de programmation tels que le C, le C++ et le python. Elle crée grâce à son talent des algorithmes de simulation utilisables pour améliorer la recherche au sein de son observatoire. C’est une jeune femme très passionnée qui a su nous inspirer lors de cette rencontre grâce à son enthousiasme. »